SEANCE ORDINAIRE DU Conseil Municipal du 30 avril 1899.

Monsieur le Maire donne lecture de la lettre de Monsieur le Sous-Préfet de Lorient,
en date du 12 avril, et prie le Conseil de délibérer.

Le Conseil délibérant, dit que cette école, quoique fréquentée par un bon nombre d'enfants qui n'ont pas l'âge scolaire,
rend néanmoins, pour cette raison, un grand service aux parents qui n'ont pas à les garder, est d'avis,
comme le demande Monsieur l'Inspecteur d'Académie, de démolir la cloison qui sépare la salle de classe
du logement de l'institutrice et d'accorder une indemnité représentative de logement à cette dernière.

Marie Evenot précise que " Mademoiselle Le Toquin a eu toutes les peines du monde à trouver à loger chez l' habitant,
c'était chez madame Le Touze, une veuve qui vivait avec ses deux filles.
Elle n'avait pas de chambre mais seulement un lit dans une de ces maisons paysannes de l'époque."

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