LA COUR DE L'ECOLE.
" La cour était coupée en deux, la cour
des filles et celle des garçons,
séparées par un haie faite de lauriers et où poussaient
deux cerisiers, explique Armel.
- Il y avait de belles cerises, ajoute Alphonsine, mais nous n'avions pas le
droit d'y toucher.
Les instituteurs en cueillaient et en distribuaient aux élèves.
- Il y avait une pompe mais le puits est sous la cour, recouvert par une dalle.
Là, on allait boire quand on avait soif. L'été, pendant
les récréations, il y avait un seau et des verres, on nous servait
un verre d'eau .
- Sur chaque cour, il y avait un préau où les élèves
allaient s'abriter, les jours de pluie.
- A force de jouer aux billes, nous avions creusé des ronds et nous retracions
les cercles , tous les matins : de vrais nids de poules.
- Les garçons jouaient surtout aux billes ; les filles, à la corde
à sauter qui n'était qu'une simple ficelle, à la balle,
à la marelle ou à la ronde.
- Il y avait aussi la toupie, pour les garçons.
- Nous avions aussi un autre jeu, c'était le jeu de " tenet ".
Un élève le frappait, à l'une de ses extrémités
avec un bâton, il partait souvent jusqu'au fond de la cour et il fallait
le rattraper.
Parfois, les extrémités étaient très pointues et
nous pouvions le recevoir dans la figure.
- Ce jeu a été interdit, plus tard ".
A l'arrière de la voiture "Peugeot P4"
de la famille Quidu, un espace à l'emplacement où sera construite
l'une des deux nouvelles classes.
Marguerite Quidu est photographiée dans la cour des filles, la partie
est, devant la clôture et le portail en cas.
Le préau d'origine, datant de 1911, sera abattu en 1969 pour permettre
d'accueillir un bâtiment préfabriqué hébergeant la
cinquième classe.
Yvonne, la plus jeune des filles, se trouve dans la cour des garçons
et a été photographiée après 1934, après
la construction des nouvelles classes.
Vous pouvez découvrir la peinture de la salle de classe, réalisée par Pierre Quidu fils ou demander les souvenirs d'écoliers.